mardi 3 septembre 2013

Le cinéma indien fête ses 100 ans



Cent ans de cinéma indien, ça se fête! Et c'est ce que propose le Musée Guimet à Paris, du 9 septembre au 30 octobre 2013. Pour sa 10e édition, le Festival Eté indien, organisé chaque année à l'Auditorium Guimet a particulièrement bichonné sa programmation : 30 films dont 21 inédits, avec pour la première fois des séances spéciales les samedis, une conférence, un concert, deux spectacles de danse... 

Cette année, l'invité d'honneur du festival sera Shyam Benegal, une figure majeure du cinéma indien qui compte plus de 70 oeuvres à sa filmographie mais reste malheureusement méconnue du public européen. Le cinéaste, que l'on a très rarement l'occasion de voir en France, viendra en personne présenter plusieurs de ses films, dont The making of the Mahatma, sur les années de formation de Gandhi.

Au programme, de véritables pépites comme les 16 minutes sauvegardées et restaurées du tout premier film indien, Raja Harishchandra, sorti en 1913 à Bombay et réalisé par Dadasaheb Phlake (1870-1944), surnommé le "Méliès indien". Les spectateurs pourront également découvrir "le père du cinéma indien" grâce à un film biographique et un documentaire sur son oeuvre. Mais le public aura aussi l'occasion de voir des oeuvres marquantes du cinéma populaire, comme Mother India, Awaara ou Sholay, des classiques comme la Trilogie d'Apu de Satyajit Ray ou encore des perles de Bollywood, comme Devdas, Lagaan et plus récemment Des étoiles sur la terre, le premier film réalisé par l'acteur Aamir Khan.

Bref, cette année, les amoureux de l'Inde et du septième art ont - impérativement - rendez-vous à l'Auditorium Guimet! Et puis je dois vous faire une confidence : avec sa déco tout en bois, à la fois chaleureuse et élégante, et sa programmation toujours de qualité, l'Auditorium est l'un de mes espaces culturels préférés de la capitale.




Infos pratiques


Auditorium Guimet
Musée national des arts asiatiques
6, place d'Iéna - 75016 Paris
Réservations & informations : 01 40 73 88 18 ou auditorium@guimet.fr
Retrouvez tout le programme sur le site de l'Auditorium
Téléchargez le catalogue de la 10e édition de l'Eté indien

Films
5 euros ou abonnement au cycle de films : 30 euros
Entrée libre avec le billet du musée, membres SAMG, demandeurs d'emploi et -26 ans.

Spectacles
17 euros. Tarif réduit: 12 euros pour les membres SAMG, demandeurs d'emploi et -26 ans.

Conférence
Entrée libre dans la limite des places disponibles


vendredi 28 septembre 2012

Yogis et yoginis, à vos tapis!




Après San Francisco, New York, Milan ou Barcelone, c'est au tour de Paris de se doter d'un grand rassemblement autour du yoga. Pour sa première édition, le magazine Santé Yoga qui organise le Yoga Festival les 19, 20 et 21 octobre prochains au Centquatre a souhaité présenter cette discipline millénaire dans toute sa diversité: tous les différents types et écoles de yoga en France et dans le monde seront représentés.

C'est pour aider le public à faire son choix parmi la multitude d'écoles et de cours que les organisateurs ont voulu créer cette grand fête du yoga, basée sur la pratique et la rencontre. Un rendez-vous qui devrait, espèrent-ils, devenir annuel.

"A chacun son yoga" pourrait être, en effet, l'autre slogan de ce festival foisonnant : 70 ateliers de 2 heures, véritable université du yoga; 43 ateliers d'une durée d'1h30, des cours gratuits, mais aussi des cours particuliers, un espace éditeurs, un marketplace ou encore une série de conférences, ainsi que deux concerts, l'un de musique indienne classique le vendredi, l'autre de la chanteuse Amina le samedi.


Retrouvez toutes les infos et le programme sur le site du Yoga Festival
Entrée : 8 €, tarif réduit 4€; 12 € pour 2 jours; 15 € pour 3 jours
5, rue Curial - 75019 Paris 
Métro Riquet

mardi 27 mars 2012

Le Fleuve, une pépite à redécouvrir



Tout d'abord, un mot pour féliciter l'excellent travail de Carlotta Films. Cette société de distribution devrait être reconnue d'utilité publique et remerciée par les cinéphiles. En rééditant des grands classiques du patrimoine cinématographique mondial, elle permet aux spectateurs de (re)découvrir des chefs-d'oeuvre tombés dans l'oubli.

Comme cette pépite, justement : Jean Renoir a tourné Le Fleuve en Inde en 1949 après avoir découvert en 1946 le roman éponyme de Rumer Godden, qui participera d'ailleurs à son adaptation pour le grand écran. Il faudra donc cinq années d'efforts au cinéaste français pour réaliser ce film, son premier en couleurs et le préféré de toute sa filmographie, selon ses propres dires.

Dès sa première à New York en 1951, Le Fleuve fut un véritable succès commercial, tant aux Etats-Unis qu'en Europe. A l'époque, le film montrait, en effet, des aspects de l'Inde inconnus du public occidental.

Mais c'est surtout une Inde colorée et chatoyante que capture le regard de Jean Renoir, fils - faut-il le rappeler - du peintre Auguste Renoir, maître de la couleur par excellence. Martin Scorsese lui-même n'hésite pas à affirmer que c'est "l'un des plus beaux films en couleurs jamais réalisés", comme l'explique le réalisateur américain dans l'entretien figurant dans les bonus du dvd (à signaler également dans les suppléments le documentaire "Autour du fleuve" d'Arnaud Mandagaran, qui retrace la genèse du film).

Le Fleuve est une romance pleine d'innocence et d'insouciance qui raconte les premières amours de trois jeunes filles, mêlées de contes hindous et de spiritualité orientale, le tout bercé par une musique envoûtante. Montrant une Inde à la beauté idyllique, le film offre une parenthèse toute en poésie et plonge le spectateur dans une nostalgie émerveillée. 



Le Fleuve, de Jean Renoir (1951)
DVD, nouveau master restauré HD
Version originale, avec sous-titres français
Durée du film  : 95 mn
Prix : 14,99 euros
Sortie le 21 mars 2012


Pour acheter le DVD ou le voir le film en VOD, rendez-vous sur le site de Carlotta Films 

mardi 18 octobre 2011

Un (très) beau livre à se procurer d'urgence


Tournée vers la spiritualité et les sciences humaines, la maison d'édition Almora consacre une bonne partie de son catalogue à l'Inde et à sa sagesse. Elle publie ces jours-ci un livre magnifique, haut en couleurs, dédié aux divinités hindoues.
Ci-dessous, la présentation de l'ouvrage par la maison d'édition :

DIEUX ET DÉESSES DE L'INDE 
Stéphane Guillerme 
Parution le 20 octobre 2010
Dans le vaste panthéon hindou, seuls quelques dieux et déesses font l'objet d'un culte d'adoration : Vishnou, Shiva et Brahma, symboles de la Trimurti (la trinité) ; Ganesh le dieu à tête d'éléphant ; Hanuman le dieu singe ; la vache sacrée ; Krishna ; Shakti la déesse-mère ou encore Durga et Kali la déesse de la mort, pour ne citer que les plus célèbres.
L'imagerie populaire à la gloire de ces grandes légendes sacrées est tout aussi abondante que variée esthétiquement.
Ce riche patrimoine, Stéphane Guillerme, « détective en graphisme », le déniche et le collectionne avec passion depuis de nombreuses années.
En 2005 et 2008, il publie respectivement La Couleur des dieux et Dieux et Déesses de l'Inde chez Almora. Forts de leur succès en librairie, ces deux ouvrages d'affiches religieuses indiennes, épuisés depuis lors, sont enfin compilés.
Cette édition complète et définitive, à la fois instructive et poétique, s'impose comme une introduction incontournable aux divinités majeures de l'Inde.
Outre une brève présentation de la genèse de l'hindouisme, de courtes séquences illustrées consacrées à ces dieux et déesses et émaillées de petites histoires sur leur vie et d'extraits de textes sacrés retracent le meilleur de cette mythologie.

256 pages, 29.50 euros, ISBN : 978-2-35118-068-6



Ce week-end, l'auteur présentera son livre à la première édition du salon L'Inde des livres, organisé par l'association Les comptoirs de l'Inde, les samedi 22 et dimanche 23 octobre 2011, de 10h à 20 h, à la Marie du 20e arrondissement à Paris, 6 place Gambetta (métro: Gambetta). Entrée libre.



Moment de grâce au musée Guimet



Le concert du 14 octobre dernier à l'Auditorium du Musée Guimet fut un moment de pure magie. Je ne suis pas une grande connaisseuse de la musique classique indienne, je sais seulement que le sarod de Sougata Roy Chowdhury et les tabla de Prabhu Edouard (sans oublier Sweeta au tanpura) ont transporté leurs auditeurs en de lointaines et mélodieuses contrées toutes intérieures. Les artistes, d'une grande virtuosité, ont offert leur musique au public, lui permettant d'entrer en contact avec de belles et harmonieuses émotions. Difficile, en effet, de ne pas voyager en écoutant les notes magiques sortir de leurs instruments. On perçoit des couleurs, des impressions, l'esprit vagabonde et s'apaise et le coeur peut s'ouvrir en toute sérénité.

Avec générosité et simplicité, les trois musiciens ont donné bien plus qu'un concert : ils ont permis au public présent dans la salle de communier en un rare moment de grâce musicale. D'ailleurs, les spectateurs en avaient parfaitement conscience, puisque portés par un puissant mouvement de gratitude, ils n'en finissaient plus d'applaudir les troubadours indiens.

Sougata Roy Chowdhury est considéré comme l'une des stars montantes de la musique classique indienne. Né en 1973 dans une famille d'artistes bengalis (son père est un sculpteur de renom), il a commencé à jouer du sarod à l'âge de 10 ans auprès de son gourou, Ustad Dhyanesh Khan. Depuis 2000, il joue régulièrement en Europe, où il participe à de nombreux festivals et concerts. Pour en savoir plus sur ce musicien, rendez-vous sur la présentation du concert sur le site du Musée Guimet. Et pour écouter sa musique, visitez sa page sur Myspace.

L'Auditorium du Musée Guimet organise de nombreux concerts, spectacles, projections de films et festivals tout au long de l'année. Pour rester informé de sa programmation, inscrivez-vous à la newsletter du musée.



jeudi 29 septembre 2011

Amma de retour en France





J'ai déjà eu l'occasion de vous parler d'Amma, dont j'ai visité l'ashram dans le Kerala en 2007 (voir paru dans le mon article sur le Monde.fr ou télécharger le pdf de mon article paru dans le magazine Ulysse n°122).  Mata Amritanandamayi, de son vrai nom, a choisi de prendre dans ses bras tous ceux et celles qui viennent à elle dans le but de recevoir un peu de d'amour maternel et de compassion. A ce jour, on estime qu'elle a étreint quelque 30 millions de personnes dans le monde entier.


Mais cette femme généreuse, considérée telle une sainte dans son pays, est aussi à la tête d'une puissante ONG, Embracing the World (Etreindre le monde), à vocation humanitaire et écologique. Celle-ci mobilise des milliers de bénévoles pour secourir les plus démunis et apporter une aide d'urgence aux victimes de catastrophes naturelles (voir billet « L'action humanitaire d'Amma »). C'est ainsi qu'en juillet dernier Amma a annoncé que son organisation verserait un million de dollars pour financer l'éducation des enfants victimes du tsunami au Japon. En 2005, elle avait donné la même somme à la Fondation Bush-Clinton à la suite de l'ouragan Katrina qui s'était abattu sur la Nouvelle-Orléans.


En reconnaissance de son travail humanitaire, Amma a reçu le Prix Gandhi King pour la Non Violence en 2002, précédemment décerné à Kofi Annan et Nelson Mandela ; et en 2006 le Prix James Parks Morton Interfaith au Centre Inter-religieux de New York, précédemment décerné au Dalai Lama.


Comme chaque année, Amma entreprend une tournée en Europe. Elle sera en France, du dimanche 23 au mardi 25 octobre 2011 à Cergy-Pontoise (Hall Saint-Martin Parc des Expositions), puis du lundi 31 octobre au mercredi 2 novembre à Toulon (au Zenith Omega). 
Vous trouverez tous les renseignements sur le site d'Amma en France.


Et pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur cette incroyable personnalité, le cinéaste Jan Kounen lui a consacré un très beau film, Darshan, sélection officielle hors compétition au festival de Cannes 2005.




Enfin, notez la sortie prochaine (le 12 octobre) du livre de Djana Shmidt, Amma, mère de toutes les sagesses, préfacée par Isabelle Adjani, aux presses du Châtelet, dont une partie des recettes sera reversée à Embracing the World. Mais j'aurais sûrement l'occasion de vous en reparler dans un nouveau message...

dimanche 8 mars 2009

Ames sensibles s'abstenir




Françoise Cruells a assisté en février dernier à la fête de Thaipusam, l'occasion - spectaculaire - pour les dévots hindous de faire pénitence ou d'implorer l'aide du dieu Subrahmanya. Elle m'a autorisé à publier son reportage ci-dessous (texte et photo):


Le 8 février 2009 marquait la grande fête du dieu Subrahmanya, Thaipusam.


Ce dieu est le deuxième fils de Shiva et Parvati. C'est aussi le chef des armées et le dieu de la guerre, l'équivalent de Mars ou d'Ariès. On le retrouve aussi sous les noms de Murugan, Skanda, Kartikeya, Guha, etc.

Son véhicule est le paon. Il vainquit le démon Surapadman qui ravageait la terre et ses habitants. Thaipusam est la célébration de son courage et de sa naissance. Il est le fruit de la sagesse et de la connaissance et représente la perfection. C'est l'une des plus grandes fêtes de l'Inde et de l'Asie du Sud-Est en général. Des centaines d'Hindous qui recherchent pénitence et pardon pour leurs pêchés passés, ou désirent montrer leur gratitude au dieu, transportent un kavadi, sorte d'arche en bois recouverte de fleurs et de fruits, représentant les deux montagnes sacrées transportées autrefois par Idumban. D'autres se transpercent certaines parties du corps, comme la langue ou les joues, avec de fines lances. Certaines de ces lances peuvent réunir « en brochette » jusqu'à 10 pèlerins... Ils marchent, ainsi, avec la lance entre les dents, qu'ils soutiennent de chaque côté de leurs mains. Les dévots concentrent leurs esprits sur le dieu et ne ressentent pas de douleur, ni ne saignent - et plus étonnant encore - n'ont aucune cicatrice après.

Pendant 40 jours, les dévots se préparent en observant un régime très strict et des gestes précis : lever très tôt, bain froid, pas d'alcool, pas de cigarette, pas de sexe, prière et mantras, alimentation entièrement végétarienne.

De bonne heure ce matin, ils se sont rassemblés au temple. Une foule déjà dense se répand. Les pèlerins portent sur leur tête le kavadi. Ils vont tourner plusieurs fois autour de l'autel, accompagnés par les chants et la musique des tablas, ces tambours indiens au son si particulier. Le soleil pointe à peine...

Au pied du temple, les dévots se font transpercer. Un groupe entoure les pèlerins et scande des mots répétitifs, martelés par les tambours, jusqu'à ce qu'ils entrent en transe, comme un coma. C'est à ce moment qu'on leur plante, avec dextérité, la lance fine et pointue.

Puis, le défilé commence lentement. Ils vont parcourir jusqu'à 10 km avec leur fardeau, sous un soleil de plomb. Outre les transpercements de la joue ou de la langue, certains ont planté de petites flèches sur leur poitrine, leurs bras, leurs oreilles ou leurs sourcils.

Autour d'eux, une foule colorée se presse pour les encourager, les soutenir du regard ou, tout simplement, les admirer. Des hommes, plus proches, les accompagnent de leurs cris, répétant des mantras, tout en battant des mains ou les aspergeant d'eau par intermittence.

La longue procession s'étire dans toute la rue principale de Nedungolam. Certains dévots sont carrément accrochés à des poteaux, la chair pendante au bout d'un crochet de boucher, et se balancent dans les airs au gré des secousses des camions qui les transportent. Même si ces derniers roulent au ralenti, on imagine aisément la souffrance à chaque vibration...

Le plus époustouflant, ce sont les enfants. De petits bonhommes de 4 ou 5 ans, parfois fiers, parfois apeurés, qui iront tous au bout de leur chemin sans faillir.

Cela va durer ainsi toute la matinée, depuis le lever du soleil jusqu'à 14 h environ. Arrivés au temple, les pénitents doivent encore faire un tour du bâtiment, avant de pouvoir ôter leur fardeau. Là, certains s'effondrent ou perdent connaissance. Comme si, en les délivrant, on leur portait le coup de grâce.

lundi 20 octobre 2008

Jodhaa Akbar, 100% Bollywood



De l'histoire avec un grand h, des scènes de batailles, de l'amour, des larmes, des grands sentiments, des décors naturels grandioses, des paillettes, une explosion de couleurs, de la musique, des chants, des danses, bref tous les ingrédients du cinéma de Bollywood sont réunis dans le dernier film d'Ashutosh Gowariker.

 Après Lagaan (2001) et Swades (2004), le réalisateur indien revient au meilleur de sa forme pour offrir au public un grand et gros (durée: 3h30) moment de cinéma. Cette fois, il nous plonge dans les fastes de l'empire moghol, où le mariage d'alliance entre l'empereur Jalaluddin Muhammad Akbar, surnommé Akbar le Grand, et la princesse rajpoute Jodhaa Bai sert de prétexte à réconcilier musulmans et hindous.

Dans les rôles principaux, le beau et musclé Hrithik Roshan et la superbe Aishwarya Rai Bachchan, ex-Miss Monde 1994. Aux Etats-Unis, où le film a fait un tabac, le New York Times n'a pas hésité à comparer Ashutosh Gowariker à Cecil B. DeMille pour le côte spectaculaire de sa mise en scène.

 Bonne nouvelle! Ce film à grand spectacle, dont on ressort diverti, ému et élevé et avec des paillettes plein les yeux, sera projeté le dimanche 30 novembre 2008 à 14 heures au Max Linder Panorama, dans le IXe arrondissement à Paris. Mais que les malchanceux qui ne pourraient pas être de la fête se rassurent: ils pourront toujours acheter le DVD qui sort le 4 décembre prochain édité par Bodega Films.

jeudi 22 novembre 2007

Saawariya, un « moulin rouge » à l’indienne





Saawariya, c'est le dieu Krishna sous son apparence bleutée. C'est aussi l'être aimé, mais c'est encore et surtout celui qui aime d'un amour fou, qui surmonte tous les obstacles et résiste à l'épreuve du temps. Saawariya, c'est donc l'histoire d'une passion que Raj, un jeune artiste vagabond au cœur tendre, éprouve pour la belle et mystérieuse Sakina.

Nouvel opus du réalisateur de Devdas, un Roméo et Juliette version indienne à grand spectacle, Saawariya est la transposition d'une nouvelle de Fedor Dostoïevski (Les Nuits blanches) dans une ville imaginaire, à mi-chemin entre le rêve et le conte de fées. Comme pour rappeler la teinte bleutée du dieu Krishna, le décor baigne dans un camaïeu de bleu omniprésent.
Aux côtés des deux grandes stars de Bollywood Salman Khan et Rani Mukherjee, on retrouve les nouvelles étoiles montantes du cinéma indien, Sonam Kapoor et Ranbir Kapoor dans les rôles principaux.

Saawariya, de Sanjay Leela Bhansali, distribué par Bodega Films, 2h22, 2007, Inde.